mardi 27 décembre 2011

Echapper à la gravité

La fusée du Parc Paul-Allain - Allée de Boulogne - Rezé

Un des sept moyens d'aller dans la Lune imaginés par Cyrano sinon la fusée du parc pour échapper à la pesante gravité et peut-être faire une révolution. 


« Je m'étais attaché autour de moi quantité de fioles pleines de rosée, et la chaleur du soleil qui les attirait m'éleva si haut, qu'à la fin je me trouvai au-dessus des plus hautes nuées. Mais comme cette attraction me faisait monter avec trop de rapidité, et qu'au lieu de m'approcher de la lune, comme je prétendais, elle me paraissait plus éloignée qu'à mon partement, je cassai plusieurs de mes fioles, jusqu'à ce que je sentis que ma pesanteur surmontait l'attraction, et que je redescendais vers la terre. »

         Cyrano de Bergerac,  L’Autre Monde : l’Histoire comique des Estats et Empires de la Lune(1657) 

lundi 19 décembre 2011

Sommum européen


Le pacte des quatre

Quatre pouilleux dansaient devant un beefsteack
Et à mesure qu’ils dansaient leurs poux tombaient par terre
Je suis français dit l’un
léger et vif comme un flic assommant un ouvrier
et si j’ai le sang bleu et un mal blanc c’est que mon nez est rouge
Je suis anglais dit le second
et depuis que la livre baisse je sens mes pieds s’étaler comme un vieux brie
Je suis italien dit le troisième
heureusement que j’ai le pape comme nouille
depuis que le macaroni fait des tubes de mitrailleuses
Je suis allemand dit le dernier
Fasciste répondit l’écho des latrines
Et sous chacun de ces messieurs
un peu d’urine s’écoulait
dessinant pour l’Allemand une carte sans l’asticot du corridor
pour l’Italien un horizon de faisceaux graisseux
pour le Français la rive gauche du Rhin
pour l’Anglais un Mississipi de livres sterling
Merde dit le Français qui mangea le nez de l’Italien
cependant que l’Allemand crachait dans l’oreille de l’Anglais
et bientôt on ne vit plus qu’un petit tas de généraux
auréolé de mouches
qui tournoyaient autour des quatre drapeaux
plantés dans leurs fesses.

          Benjamin Péret (
Je ne mange pas de ce pain-là)



lundi 12 décembre 2011

La capitale du bronze mitterrandien

Place François Mitterrand à Rezé

La ville de Rezé peut-elle revendiquer le titre de Capitale du bronze mitterrandien ?

Deux bronzes du sculpteur  Jacques Raoult  à l’effigie de François Mitterrand ont été coulés par la Fonderie d‘Art Denis sise rue du Bel-être à Rezé. Le premier et pas des moindres, haut de deux mètres vingt, est érigé  au mémorial François Mitterrand à Soustons dans les Landes.
Le second plus modeste a été tiré en 3 épreuves d’artiste. L’une d’elles (EA I/III) est installée place François Mitterrand à Rezé.
Feu le président aurait été touché d’être coulé si près de la navale*. 

Alors qui dit  mieux ? 

* Les chantiers de construction navale Dubigeon (Nantes) furent fermés en 1987 sous le premier mandat présidentiel de François Mitterrand.


lundi 5 décembre 2011

Electrochoc, batterie et battement.


"Avec une anxiété qui devint une agonie, je réunis les instruments de vie pour en communiquer une étincelle à la chose inanimée couchée à mes pieds. Il était déjà une heure du matin. La pluie fouettait lugubrement les carreaux quand, à la lumière à moitié éteinte de ma bougie, je vis s’ouvrir les yeux jaunes et mornes de la créature. Elle respira profondément et un mouvement convulsif agita ses membres."


M. W. Shelley, Frankenstein ou le Prométhée moderne




lundi 28 novembre 2011

L’hôtel de ville de Rezé

Deux-roues à rayon sous l’œil providentiel




En 2002, au cours d’une visite à l’hôtel de ville de Rezé, Olivier Piron Secrétaire permanent du Plan d’architecture dira  “Nous avons cherché l’entrée sans la trouver : normal, c’est un chef d’œuvre. Je crois n’avoir jamais vu un bâtiment aussi franchement à la gloire du triangle et de l’œil maçonniques.”
En 1985 la municipalité rezéenne sous l’impulsion de son maire Jacques Floch décide la construction d’un nouvel hôtel de ville pour remplacer l’Hôtel Grignon-Dumoulin devenu trop exigu. Parmi 64 projets déposés, 4 sont retenus pour concourir et c’est finalement celui de l’architecte romain Alessandro Anselmi qui l’emporte.
Le grand mur courbe met parfaitement en valeur la toute proche Maison Radieuse du grand architecte Le Corbusier et  les colonnes confèrent à la maison commune le statut de temple républicain.
Aujourd’hui encore cette construction ne fait pas l’unanimité. Je suis de ceux qui la trouvent remarquablement réussie*.

A l’instar de Le Corbusier à la Maison Radieuse, Anselmi a orné la maçonnerie de signes hiéroglyphiques.

*une petite objection: l’ajout de jardinières de fleurs sur le garde-corps nuit à l’équilibre des lignes.

mercredi 23 novembre 2011

Aubette

Aubette du tramway - station Diderot à Rezé

Coco me faisait découvrir dans un précédent commentaire le régionalisme du mot aubette qui ne semble employé couramment que dans l’ouest de la France pour désigner un abribus et plus largement un abri de transport en commun.

On trouve trace du mot hobette  dans le vocabulaire militaire en Flandre au XVème siècle. Il désignera d’abord (Vème siècle avant JCdecaux) une cabane servant de poste d’observation, puis au XVIIIème un corps de garde des sous-officiers et fin  XVIIIème en Belgique et dans le nord-est de la France un abri servant de lieu d'attente des véhicules de transport en commun ou un kiosque à journaux. Aujourd’hui le mot aubette est très rarement employé en Belgique où il semble archaïque.
Comment et quand ce terme a-t-il voyagé jusqu’à Nantes ? Peut-être avec les soldats de retour des nombreuses campagnes de guerre aux frontières belges et allemandes ?








Julien Gracq évoque l’aubette de la place du Commerce à Nantes dans Lettrines : « Le cœur de Nantes battra toujours pour moi avec les coups de timbre métalliques des vieux tramways jaunes virant devant l'aubette de la place du Commerce, dans le soleil du dimanche matin de mes sorties — jaunet et jeune, et râpeux comme le muscadet. »

mercredi 16 novembre 2011

Henry Simon

Devant le groupe scolaire Château-sud de Rezé, à la sortie des classes les enfants papillonnent bruyamment autour de l’aubette en béton. C’est peut-être en pensant à ce joyeux mouvement que Henry Simon a composé en 1970 le triptyque embellissant l’abri. Les panneaux sont constitués de carreaux de lave émaillée. Les deux  tableaux  latéraux s’intitulent « Rythmes » l’un figure la gymnastique et l’autre la danse. Le panneau central représente une femme et son bébé entourés d’une ronde d’enfants devant un château. Celui-ci appartint à la famille De Monti de Rezé. Dans les années 1960 le château  a été détruit pour permettre la construction de barres d’immeubles. On a baptisé ce nouveau quartier « Château ».  Les prolos ont délogé les aristos, dansons la Carmagnole.





Henry Simon, Artiste vendéen, est né en 1910 à Saint-Hilaire-de-Riez. Il a  décoré plusieurs édifices publics de la région. Peintre du bord de mer, ses œuvres sont souvent lumineuses. Artiste curieux, outre la peinture il a exploré plusieurs techniques, notamment,  la fresque, la céramique, le vitrail. Henry Simon est mort en 1987.


La danse

La gymnastique

Merci à Pascal Simon pour ses observations sur le panneau La gymnastique que j'avais interprété comme une représentation de La musique (voir le site www.Henrysimon.com , page recensement au numéro 02977)

vendredi 11 novembre 2011

Maudite soit la guerre!

Le monument aux morts de Gentioux dans la Creuse érigé en 1922 par une municipalité SFIO proclame «Maudite soit la guerre ! ». Il ne fut jamais inauguré officiellement. Les militaires en convoi partant faire des manœuvres à La Courtine détournaient le regard en passant devant ce monument pacifiste.


Maudites soient toutes les guerres ! Et maudits soient ceux qui les organisent !

Plomb Durci    lucm 2009 - 50x60


lundi 7 novembre 2011

Tata Gigi


C’est en hommage à Tata Gigi, la sœur aînée de sa maman, que la Première Dame de France aurait choisi de prénommer sa fille Giulia. Tata Gigi, de son vrai prénom Giulia, voue une grande affection à Notre Président, qu'elle appelle "mon neveu préféré" !



Des fleurs pour Gigi   -   Parking Saint-Lupien à Rezé    

lundi 31 octobre 2011

Du grésillement au brouhaha téléphonique


Longtemps,  les conversations téléphoniques ont voyagé en empruntant la liaison ininterrompue des fils conducteurs. Le lien était véritablement physique et nous avions notre interlocuteur au bout du fil. Les mots livrés à l’appareil s’engouffraient dans la prise murale, sortaient de la maison via le branchement des PTT pour monter au poteau, puis, via le standard, suivaient le fil en courant les rues et les campagnes. Ils finissaient leur voyage dans le réseau secondaire et privé comme ils l’avaient commencé. Il fut un temps où l’intervention manuelle était nécessaire pour établir la liaison. Les mots  passaient alors entre les doigts des opératrices du standard. Les conversations confiées au  fil de cuivre, métal noble, avaient un prix et le voyage intercontinental qui menait les mots par les câbles posés dans les profondeurs océanes  était  une exception.
Aujourd’hui les mots transcodés et hachés en trames de uns et de zéros voyagent portés par d’invisibles liaisons hertziennes et de mystérieux réseaux filaires ou optiques. Toutes ces conversations qui transitent par les ondes au prix forfaitaire des abonnements de messieurs Bouygues & co, ont perdu leurs grésillements. Elles ont aussi perdu leur noblesse. On appelle maintenant pour la simple contingence du quotidien. Certains prétendent que l’environnement saturé par ce brouhaha téléphonique émis par les antennes relais provoque des céphalées. Joignables en permanence, nous avons réduit notre espace de liberté. Le fil du téléphone est devenu une chaine.



L'arrivée du téléphone dans les services municipaux de la mairie de Nantes en 1882 (archives municipales)

lundi 17 octobre 2011

Patrons et nationalistes bretons


Des entreprises débarrassées du code du travail (de ce qu’il en reste) ainsi que des conventions collectives nationales, voilà ce dont rêvent les plus réactionnaires des patrons bretons. Les Bolloré, Pinault, Leclerc pour ne parler que des plus connus, regroupés dans l’institut de Locarn, militent avec les nationalistes bretons pour une Bretagne réunifiée et autonome dans le cadre de l'Europe des régions.

Au printemps dernier, afin de promouvoir l’achat ethnique, l’association des entrepreneurs bretons « Produit en Bretagne » a déployé une vaste campagne de propagande.



En Loire-Atlantique, espérant exacerber la celtitude et le sentiment identitaire, ces affiches représentant la jeunesse bretonne défilant drapeau herminé au vent ont été placardées.




 rue Félix Eboué à Rezé 
Affiche produite par des nationalistes bretons






14 juillet en Bretagne – liberté, égalité, fraternité (lucm 2006 - 46X55)
 vive la république laïque, une et indivisible

lundi 10 octobre 2011

Singerie mariale


Le Gorille (Georges Brassens)


C'est à travers de larges grilles,
Que les femelles du canton,
Contemplaient un puissant gorille,
Sans souci du qu'en-dira-t-on.
Avec impudeur, ces commères
Lorgnaient même un endroit précis
Que, rigoureusement ma mère
M'a défendu de nommer ici...
Gare au gorille !...

Tout à coup la prison bien close
Où vivait le bel animal
S'ouvre, on n'sait pourquoi. Je suppose
Qu'on avait du la fermer mal.
Le singe, en sortant de sa cage
Dit "C'est aujourd'hui que j'le perds !"
Il parlait de son pucelage,
Vous aviez deviné, j'espère !
Gare au gorille !...




Vierge au gorille  
 (intersection de la rue Pouponne et du Quai Surcouf - Rezé)

lundi 3 octobre 2011

Gwenaël Milliner artiste peintre


Gwenaël Milliner, artiste finistèrien peint des bretons mais son propos est universel.
Le trait est vif et les couleurs crient.
La mer est rouge, le poisson est mort. Sous son ciré, le marin, bras en croix, est nu et décharné. La tradition pèse,  le fils tue le père, les tabous craquent.
Gwenaël peint le tragique sans désespoir et avec humour.

15 août - Gwenaël Milliner (130x97)


Comme le Finistère est parfois loin on peut se faire une idée plus large de sa peinture sur son site: http://www.gwenael-milliner.com/

lundi 26 septembre 2011

La maison Shishi Odoshi

Depuis quelques mois, à Rezé, non loin de la Cité Radieuse, une modeste maison des années cinquante est devenue une curiosité locale. On ne passe pas de l’état de pavillon de plein pied au statut d’œuvre architecturale haute de quatre niveaux sans se faire remarquer.
Tout dans l’extension de cette construction est singulier, la légèreté de son enveloppe de tissu à base de téflon, la discrétion de sa couleur uniformément blanche, la simplicité de ses formes linéaires, son original système d’écoulement des eaux pluviales.
Ni gouttière, ni tuyau rectiligne, mais,  pour ajouter à la poésie de cette maison, l’eau s’écoule en dansant  dans les tubulures métalliques d’un shishi odoshi *.

*système hydraulique de tubes et de réservoirs à bascule ornant traditionnellement le jardin japonais.



côté rue.


côté jardin.

La maison Shishi Odoshi  est une réalisation du cabinet d’architectes nantais Avignon-Clouet.

samedi 17 septembre 2011

L'amour sorcier



In Quarto Couverture illustrée - lithographie de Natalia Gontcharova
Portées musicales . Musique et Partitions -  Edition Max Eschig
~

Compositeur Manuel de Falla : La danse du feu (extrait)





L'amour sorcier  ( 2011-Acrylique 54x54 )

lundi 12 septembre 2011

L’arbre aux hérons

Quand on ferme un grand site industriel, on ouvre un grand équipement touristique. Ça cache les ruines du désastre et ça entretient l’espoir chez les licenciés. Nantes n’a pas dérogé à la règle. Il y a maintenant quelques années, au cœur de la ville, dans le grand vide laissé par la fermeture des chantiers navals, un projet touristique baptisé  Les machines de l’ile a vu le jour. Dans une ambiance vernienne (Jules est né à Nantes) on peut s’y promener sur un éléphant géant en bois de tulipier qui carbure au diesel. On peut aussi visiter les anciens halls industriels  peuplés d’animaux marins, extraordinaires et mécanisés.
La mariée est-elle trop belle ? Le pouvoir d’achat de la population diminuant aussi vite que le taux de chômage augmente, on a dû revoir à la baisse des prévisions de fréquentation un peu trop ambitieuses.
Néanmoins, cela n’empêche pas d’avoir de grands projets. Demain, si cela abouti, on pourra grimper dans les branches d’un arbre haut de vingt-huit mètres et tournoyer sur les ailes de deux hérons perchés à son faite. A ce jour seule une branche expérimentale existe et donne aux visiteurs une idée de l ‘ampleur du peut-être futur Arbre aux hérons.

Ebauche du projet visible sur le site



La branche expérimentale , boulevard Léon Bureau


Pour voir toutes sortes d’arbres extraordinaires, on peut aller visiter le blog de Coco L’arbre aux questions.-Les arbres

lundi 5 septembre 2011

jeudi 25 août 2011

Le Goéland, remorqueur du port de Nantes


Le Goéland à couple d'un chaland de Loire en bord de Sèvre – Quai Léon Sécher à Rezé

Remorqueur de port, le Goéland, est sorti en 1933 des Ateliers et Chantier de Bretagne à Nantes. Sa cheminée jaune et rouge arbore encore aujourd’hui l’ancre ceinte du P et du C, les initiales de son premier armateur : les Ponts et Chaussées. Après des années de service portuaire, il finit sa carrière en tractant les barges des sabliers de Loire.  Désarmé dans les années 90, le Goéland appartient aujourd’hui à l’Association des bateaux du port de Nantes.

Le 5 avril 1934 le Goéland fit l’ouverture lors de l’inauguration du tunnel du canal Saint-Félix à Nantes. Seules les sommités locales eurent l’honneur de monter à bord du vaisseau amiral. Voici comment le journaliste de l’Ouest-Eclair, irrité d’être relégué dans un bateau suiveur moins prestigieux, nous rapporte l’événement dans l’édition nantaise du 6 avril 1934.





jeudi 18 août 2011

L’été au parc de la Morinière à Rezé

Cet été, la ville de Rezé met le pavillon du parc de la Morinière à la disposition de neuf artistes professionnels locaux.

Du 15 au 21 août, Le Joubioux,  plasticien (le mot n’est pas très beau mais je crois que c’est ce qu’il faut dire),  nous présente ses créations. L’artiste, présent à l’expo, aime communiquer sans emphase sur ses intentions artistiques. Il s’inspire des objets insignifiants du quotidien, éponge, brique alimentaire ou berlingot de produit ménager pour créer ses œuvres. Au travers de multiples techniques : sculpture en bronze, terre cuite, dessin … Le Joubioux  entend  transformer le regard que l’on porte sur la banalité de ces objets ordinaires. Ses œuvres sont belles et soignées, les bronzes sont particulièrement beaux.
Aussi, peut-on voir dans l’œuvre de Le Joubioux une sorte de métaphore. Les objets à la base de ce travail, fabriqués en grand nombre,  ont une forme définie lors de leur production industrielle ; l’inné en quelque sorte. Ce sont aussi des objets malléables. La brique en carton se plie, l’éponge se tord, le berlingot se déforme sous le poids de son contenu. Ils « vivent », se transforment. Ces changements d’état sont leur acquis. Evidemment, contrairement au vivant, l’objet inerte n’a aucun pouvoir d’adaptation, il subit. Il n’empêche que l’œuvre, objet lui aussi inanimé n’est qu’acquis, apport complet et volontaire de l’artiste. Sortir l’éponge de l’évier et la porter au pinacle ! Il a bien de la chance Monsieur Le Joubioux d’être artiste à plein temps.

Le mieux est d’aller voir les œuvres de Le Joubioux en vrai sinon de visiter son site web http://www.lejoubioux.com/
  

Eponge roulée - Le Joubioux – (photo issue du site web  http://www.lejoubioux.com/)

mardi 16 août 2011


Retour en ________________________________________

_________ droite, _________ brisée ou ________ d’horizon
___________ à grande vitesse, __________ à haute tension
_________________ de coke, _________________ de fuite
_______________ d’avants, ________________ de conduite
___________ jaune, ___________ continue à ne pas franchir
_________ bleue des Vosges, ______de mire,  ______ de tir
_________ de cœur, ________ de pêche, _______ de crédit
________ de vie, ________ de la main ou ________ du parti
Point à la
_________________________________________________




Lignes de vêtements  (Acrylique 46X46)

mercredi 20 juillet 2011

A bas les vacances

Tout le monde ne se laisse pas aller à la déchéance des loisirs et du temps libre.

Ainsi un sondage CSA réalisé en janvier 2011 nous indique qu’un cadre travaille en moyenne 47 heures par semaine, 2h30 de plus qu’il y a cinq ans.

Dans un sondage Opinion Way réalisé au début de l’année 2011, 73 % des cadres déclarent travailler hors de leur bureau (1).
  58 % disent travailler chez eux après une journée de travail
  50 % le week-end
  38 % pendant leurs vacances et leur RTT
  26 % lorsqu’ils sont en arrêt maladie (2).

Comme chacun sait l’homme s’accomplît dans le travail. Rechigner à la tâche est symptôme de disgrâce.

Après leur avoir offert la possibilité de s’épanouir dans le labeur,  Il serait bon que les entreprises de France élèvent des monuments à la gloire de leurs cadres méritants. La communauté d’intérêt ainsi personnifiée dans la pierre contrecarrerait  les conceptions du passé de ceux qui prétendent que les entrepreneurs et leurs collaborateurs salariés ont des intérêts divergents.
   
(1) on déplorera quand même que 27% des cadres glandouillent dès qu’ils s’éloignent de l’entreprise.
(2) payés par la sécu avec les félicitations du Medef.



Projet de monument à la gloire de nos cadres et collaborateurs d’élite

Pour quelques semaines et à contrecœur,  je pars en vacances.
A bientôt …

lundi 11 juillet 2011

Lulu

Quai Marcel Boissard à Rezé



« Tu sais pas ce qu'il me rappelle ? C’t’espèce de drôlerie qu'on buvait dans une petite taule de Biên Hòa, pas très loin de Saigon... Les volets rouges... et la taulière, une blonde comac... Comment qu'elle s'appelait nom de dieu ? - Lulu la Nantaise ! - T'as connu !? »
Les Tontons flingueurs



« Ils te prennent pour une mère, jouent les petits garçons en se réfugiant dans tes bras en chialant parce qu'ils sont beurrés comme des p'tits lus. »


Simone Berteaut - Piaf

mardi 5 juillet 2011

Safari cyclo-rupestre


Rien de nouveau sous le soleil, thème universel et éternel de l’art rupestre et pariétal, la représentation animale reste un des sujets d’inspiration préféré de l’homo-sapiens-rezéus du XXIème siècle.



Rezé - promenade de la Jaguère (XXIème)
et
Valcamonica - Italie (âge de bronze) (1)




Rezé - rue Théodore Brosseaud (XXIème)
et
Kakadu National park - Australie (-8000 ans) (2)



Rezé - rue de la Gare (XXIème)
et
Grotte de Lascaux - France (paléolithiques) (3)



Rezé - rue des Maraichers (XXIème)
et
Pompéi - Italie (1er siècle) (4)




Rezé - rue de la Basse Ile (XXIème)
et
Hatun Machay - Pérou (-15000 ans) (5)





Rezé - rue Pouponne (XXIème)
et
Bastide de Domme-Graffiti templier - France (XIVème) (6)



(1) [source photo : www.ancien-eveche-isere.fr] 
(2) [source photo : www.galerie-gondwana.com]
(3) [source photo : www.ac-grenoble.fr]
(4) [source photo : fr.academic.ru]
(5) [source photo : hatunmachay.blogspot.com]
(6) [source photo : lespierresdusonge.over-blog.com]

vendredi 24 juin 2011

Le Modulor fait du vélo (aboutissement)

Il est passé par ici ...

Maison Radieuse – Rezé                                Escalier extérieur



... Il repassera par là



- Modulor à bicyclette -  acrylique sur panneau de médium 50x65
aboutissement du Modulor fait du vélo